Tout le monde avait entendu parler du trou de l’argent dans le massif de la Baume à Sisteron. Certains avaient déjà fait cette randonnée mais il y a longtemps et les souvenirs étaient vagues. Nous sommes 17 randonneuses et randonneurs au rendez-vous sur le parking de Cruis. Les discussions vont bon train et deux questions reviennent souvent : « C’est dur ? Y a-t-il des passages vertigineux ? » A chaque fois la réponse était : « il y a des passages avec une échelle mais je n’en sais pas plus, j’ai trouvé la trace sur visorando.com et ne l’ai pas reconnu ». Quoi qu’il en soit tout ce petit monde a embarqué dans les voitures direction Sisteron. Arrivé au pied de la Baume et après avoir garé nos véhicules nous suivons le chemin qui part à droite et qui longe le grillage de protection contre les chutes de pierres.
Le chemin est étroit et monte entre les pins en suivant le profil de cette arête rocheuse bien connue de tous. La montée est continue avec un dénivelé non négligeable, ce qui fait s’étirer le petit train de randonneurs. Le bonnet multicolore de Sophie qui s’agite entre les arbres nous indique la fin du groupe. Plusieurs pauses sont nécessaires pour se regrouper et s’hydrater, la pause banane est encore loin.
Ensuite le terrain devient plus plat (tout est relatif), nous quittons la zone boisée pour cheminer parmi les graminées. L’horizon étant dégagé nous pouvons profiter d’une superbe vue sur Sisteron et sa majestueuse citadelle qui veille depuis l’époque romaine sur la porte du comté de Provence.
Au prochain croisement il nous faudra prendre à gauche et sur nos cartes les lignes de niveau se rapprochent. Le dénivelé va devenir important, la pause banane s’impose.
Un bref arrêt puis nous obliquons en direction de la barre rocheuse et effectivement y a du dénivelé ! En plus de la pente le chemin est parsemé de petits cailloux ce qui réduit l’adhérence de nos chaussures et nous fait parfois faire de petits écarts voire quelques glissades. Ça y est la paroi s’offre devant nous et sur la droite nous pouvons apercevoir en hauteur l’entrée de la grotte tant convoitée. Des échelons sont fixés dans la paroi verticale et chacun prend sur lui malgré un possible vertige pour grimper ceux-ci et atteindre l’ouverture de la grotte.
Tout le monde est en haut et nous avançons maintenant à l’intérieur de celle-ci. Le plafond est relativement haut et nous permet de tenir debout en courbant un peu le dos. Des ouvertures sur la vallée nous prodigue de la lumière mais surtout une vue sans pareille sur la plaine de la Durance, le plateau de Valensole et au loin le haut Var. Les yeux de tous sont grands ouverts non pas à cause de la pénombre ambiante mais face à ce magnifique paysage.
Nous pénétrons ensuite dans la deuxième grotte, totalement noire. Nos lampes frontales ou de téléphones sont bien utiles. Après une minute d’exploration, une voix s’élève : » il n’y a pas de sortie, ça ne débouche pas ! » Surprise générale car le balisage du chemin de randonnée nous indique que nous sommes bien sur celui-ci. Lampe de téléphone à la main, l’exploration se fait plus profonde pour apercevoir un filet de lumière dans un renfoncement de la grotte, la sortie est par là. Sortie très étroite, il nous faut quitter le sac à dos et marcher à quatre pattes pour retrouver l’air libre.
Un moment de répits avant l’ascension finale. Mais au fait pourquoi ce nom, le trou d’argent ? Le trou d'argent doit son nom aux fouilles qui ont mis à jour des pièces de monnaie anciennes; la grotte fut habitée au néolithique et au 15e siècle pendant les guerres de religion. (cf. https://ignrando.fr/fr/parcours/27319-trou-d-argent).
Nous repartons ensuite en file indienne direction l’escalade finale. Au bout d’une centaine de mètres nous nous trouvons face à une parois rocheuse verticale sur laquelle un câble sert de main courante et des échelons sont fixés au rocher. La file des grimpeurs s’organise et les plus aguerris aident les plus hésitants. Bravo ! tout le monde a surmonté sa peur et nous progressons vers le sommet qui est atteint vers 13 h. Heure décente et remarquable pour déjeuner assis en tailleur avec de chaque côté le vide de cet éperon rocheux.
La descente se fera par l’autre face, beaucoup moins pentue et couverte de forêt. Le chemin est long et par endroit glissant. Les jambes ont été éprouvées durant la montée et ça tire sur les genoux. Des douleurs se font sentir mais au bout il y a les voitures et le repos. On arrive au col de Mézien altitude : 814 m. On retrouve une piste qui descends en pente douce jusqu’à notre parking en passant près de la chapelle Saint-Marcel et du cloître Saint-Dominique.
Les différents enregistrements nous indiquent 9,5 km de parcourus et 690 mètres de dénivelé. Mais au-delà de ces chiffres, c’est le fait de l’avoir tous fait et l’entraide au sein du groupe qui réjouit tous les esprits. Mention spéciale à Brigitte et Gisèle pour avoir surmonté leur peur du vide.
Le débriefing de cette rando-spéléo-escalade s’est fait au bar d’Intermarché avec André qui nous commande toujours un improbable mélange au nom imprononçable dont seul lui et le serveur en connaissent la composition. A ses dires c’est très connu à l’Estaque !
Pour la prochaine randonnée, le 2/4/24, Hélène nous mènera à Viens. Rdv à 9 h 00 à Cruis, 9 h 15 à Saint-Étienne-les-Orgues.
Le chemin est étroit et monte entre les pins en suivant le profil de cette arête rocheuse bien connue de tous. La montée est continue avec un dénivelé non négligeable, ce qui fait s’étirer le petit train de randonneurs. Le bonnet multicolore de Sophie qui s’agite entre les arbres nous indique la fin du groupe. Plusieurs pauses sont nécessaires pour se regrouper et s’hydrater, la pause banane est encore loin.
Ensuite le terrain devient plus plat (tout est relatif), nous quittons la zone boisée pour cheminer parmi les graminées. L’horizon étant dégagé nous pouvons profiter d’une superbe vue sur Sisteron et sa majestueuse citadelle qui veille depuis l’époque romaine sur la porte du comté de Provence.
Au prochain croisement il nous faudra prendre à gauche et sur nos cartes les lignes de niveau se rapprochent. Le dénivelé va devenir important, la pause banane s’impose.
Un bref arrêt puis nous obliquons en direction de la barre rocheuse et effectivement y a du dénivelé ! En plus de la pente le chemin est parsemé de petits cailloux ce qui réduit l’adhérence de nos chaussures et nous fait parfois faire de petits écarts voire quelques glissades. Ça y est la paroi s’offre devant nous et sur la droite nous pouvons apercevoir en hauteur l’entrée de la grotte tant convoitée. Des échelons sont fixés dans la paroi verticale et chacun prend sur lui malgré un possible vertige pour grimper ceux-ci et atteindre l’ouverture de la grotte.
Tout le monde est en haut et nous avançons maintenant à l’intérieur de celle-ci. Le plafond est relativement haut et nous permet de tenir debout en courbant un peu le dos. Des ouvertures sur la vallée nous prodigue de la lumière mais surtout une vue sans pareille sur la plaine de la Durance, le plateau de Valensole et au loin le haut Var. Les yeux de tous sont grands ouverts non pas à cause de la pénombre ambiante mais face à ce magnifique paysage.
Nous pénétrons ensuite dans la deuxième grotte, totalement noire. Nos lampes frontales ou de téléphones sont bien utiles. Après une minute d’exploration, une voix s’élève : » il n’y a pas de sortie, ça ne débouche pas ! » Surprise générale car le balisage du chemin de randonnée nous indique que nous sommes bien sur celui-ci. Lampe de téléphone à la main, l’exploration se fait plus profonde pour apercevoir un filet de lumière dans un renfoncement de la grotte, la sortie est par là. Sortie très étroite, il nous faut quitter le sac à dos et marcher à quatre pattes pour retrouver l’air libre.
Un moment de répits avant l’ascension finale. Mais au fait pourquoi ce nom, le trou d’argent ? Le trou d'argent doit son nom aux fouilles qui ont mis à jour des pièces de monnaie anciennes; la grotte fut habitée au néolithique et au 15e siècle pendant les guerres de religion. (cf. https://ignrando.fr/fr/parcours/27319-trou-d-argent).
Nous repartons ensuite en file indienne direction l’escalade finale. Au bout d’une centaine de mètres nous nous trouvons face à une parois rocheuse verticale sur laquelle un câble sert de main courante et des échelons sont fixés au rocher. La file des grimpeurs s’organise et les plus aguerris aident les plus hésitants. Bravo ! tout le monde a surmonté sa peur et nous progressons vers le sommet qui est atteint vers 13 h. Heure décente et remarquable pour déjeuner assis en tailleur avec de chaque côté le vide de cet éperon rocheux.
La descente se fera par l’autre face, beaucoup moins pentue et couverte de forêt. Le chemin est long et par endroit glissant. Les jambes ont été éprouvées durant la montée et ça tire sur les genoux. Des douleurs se font sentir mais au bout il y a les voitures et le repos. On arrive au col de Mézien altitude : 814 m. On retrouve une piste qui descends en pente douce jusqu’à notre parking en passant près de la chapelle Saint-Marcel et du cloître Saint-Dominique.
Les différents enregistrements nous indiquent 9,5 km de parcourus et 690 mètres de dénivelé. Mais au-delà de ces chiffres, c’est le fait de l’avoir tous fait et l’entraide au sein du groupe qui réjouit tous les esprits. Mention spéciale à Brigitte et Gisèle pour avoir surmonté leur peur du vide.
Le débriefing de cette rando-spéléo-escalade s’est fait au bar d’Intermarché avec André qui nous commande toujours un improbable mélange au nom imprononçable dont seul lui et le serveur en connaissent la composition. A ses dires c’est très connu à l’Estaque !
Pour la prochaine randonnée, le 2/4/24, Hélène nous mènera à Viens. Rdv à 9 h 00 à Cruis, 9 h 15 à Saint-Étienne-les-Orgues.