Pour cette dernière rando avant la coupure estivale, nous avons finalement choisi d'éviter la chaleur de Barras et de rester au pays, ce qui se traduit par une nouvelle ascension de la montagne de Lure en partant de Cruis, Lure toujours attirante et toujours différente. Les autos nous amènent dans la combe de La Sapée un peu au-dessus du Jas Neuf, ce qui nous permet de démarrer confortablement à l'ombre de la hêtraie.
Après un petit bout de piste du GRP, la trace du vieux chemin de Valbelle est toujours là, les dommages de la vilaine coupe en bande réalisée récemment ne l'ont pas trop effacé. Nous mêlons nos pas à ceux des anciens, dans la fraîcheur de la canopée, et, serait-ce un effet de cette mémoire sur les pierres, le Cairn 2000 est rallié en un rien de temps. La pinède de pins sylvestres avait succédé à la hêtraie, avant le débouché dans le pâturage du Cairn.
Nous retrouvons l'ivresse renouvelée des panoramas de Lure. L'herbe est serrée et haute grâce aux pluies du printemps, comme nous ne l'avions pas vue depuis plusieurs années.
Nous suivons gentiment le dos de Lure en direction du sommet, franchissant le Pas de La Graille. Le soleil tape trop pour pique-niquer sur la pelouse de la Crête, aussi nous nous laissons descendre dans le Creux des Chamois pour trouver l'abri d'un bouquet de Pin sylvestre. Il n'est pas tard, nous allongeons la pause déjeuner par un sieston réparateur et mérité.
La marche reprend par une courte descente sur le sentier qui permet de traverser l'amont de la Combe de La Sapée, avant de grimper sur le plan des Chaumettes. De là nous quittons le sentier pour cheminer sur le vaste pâturage qui se prolonge en direction du sud-est, avant de piquer au sud dans le canton boisé du Grand Peynier et de la Braisse.
La descente raide se fait sous la hêtraie-sapinière ombreuse, qui n'est pas toujours facile à marcher comme dans toute forêt un tant-soit-peu naturelle, mais on peut y croiser un cerfs, et quelques ceps. Au bout d'un moment la pente se fait plus douce, nous entrons dans une partie en éclaircie, exploitée par deux bucherons. C'est curieux ces hêtres coupés au mois de juin, en pleine feuille et sève, on se dit que ce ne sera pas le meilleur bois de chauffage.
La piste forestière qu'empruntent les bûcherons et les débardeurs suit le vallon qui mène à la Combe de La Sapée. Il nous reste quelques hectomètres de Combe à parcourir, et voilà les autos. Nous terminons cette belle journée autour d'un verre chez l'ami Jean-Charles, merci pour son accueil !
Le prochain rendez-vous est pour le séjour randonnée autour de Méolans-Revel, du 3 au 6 juillet, pour celles-ceux qui se sont inscrits (voir le programme, RDV à 8 h 30 au parking Grillet avec bagage et pique-nique).
Après un petit bout de piste du GRP, la trace du vieux chemin de Valbelle est toujours là, les dommages de la vilaine coupe en bande réalisée récemment ne l'ont pas trop effacé. Nous mêlons nos pas à ceux des anciens, dans la fraîcheur de la canopée, et, serait-ce un effet de cette mémoire sur les pierres, le Cairn 2000 est rallié en un rien de temps. La pinède de pins sylvestres avait succédé à la hêtraie, avant le débouché dans le pâturage du Cairn.
Nous retrouvons l'ivresse renouvelée des panoramas de Lure. L'herbe est serrée et haute grâce aux pluies du printemps, comme nous ne l'avions pas vue depuis plusieurs années.
Nous suivons gentiment le dos de Lure en direction du sommet, franchissant le Pas de La Graille. Le soleil tape trop pour pique-niquer sur la pelouse de la Crête, aussi nous nous laissons descendre dans le Creux des Chamois pour trouver l'abri d'un bouquet de Pin sylvestre. Il n'est pas tard, nous allongeons la pause déjeuner par un sieston réparateur et mérité.
La marche reprend par une courte descente sur le sentier qui permet de traverser l'amont de la Combe de La Sapée, avant de grimper sur le plan des Chaumettes. De là nous quittons le sentier pour cheminer sur le vaste pâturage qui se prolonge en direction du sud-est, avant de piquer au sud dans le canton boisé du Grand Peynier et de la Braisse.
La descente raide se fait sous la hêtraie-sapinière ombreuse, qui n'est pas toujours facile à marcher comme dans toute forêt un tant-soit-peu naturelle, mais on peut y croiser un cerfs, et quelques ceps. Au bout d'un moment la pente se fait plus douce, nous entrons dans une partie en éclaircie, exploitée par deux bucherons. C'est curieux ces hêtres coupés au mois de juin, en pleine feuille et sève, on se dit que ce ne sera pas le meilleur bois de chauffage.
La piste forestière qu'empruntent les bûcherons et les débardeurs suit le vallon qui mène à la Combe de La Sapée. Il nous reste quelques hectomètres de Combe à parcourir, et voilà les autos. Nous terminons cette belle journée autour d'un verre chez l'ami Jean-Charles, merci pour son accueil !
Le prochain rendez-vous est pour le séjour randonnée autour de Méolans-Revel, du 3 au 6 juillet, pour celles-ceux qui se sont inscrits (voir le programme, RDV à 8 h 30 au parking Grillet avec bagage et pique-nique).