Ce mardi 30 mai 2023, une douzaine de randonneurs se retrouvent comme d’habitude sur le parking Grillet, puis à la Médiathèque de Saint-Étienne-les-Orgues, pour une boucle autour du domaine de la Thomassine à Manosque, menée par Hélène. Mais pour certains, l’aventure commence à la hauteur de Dauphin, en abordant une route dont ils ne soupçonnaient pas l’existence, le col de la mort d’Imbert, en hommage à Imbert de Forcalquier, assassiné en 1163, et dont il ne reste aujourd’hui qu’une route étroite rejoignant Manosque en évitant les traditionnels bouchons d’accès à cette ville.
Cette route est connue depuis des décennies pour être le domaine de Géosel et ses monstrueuses citernes naturelles de stockage d’hydrocarbures dans le sous-sol des merveilleuses forêts domaniales de Pélicier, Manosque et Saint-Martin-les-Eaux, que nos randonneurs fouleront toute la journée.
La route d’Imbert finit par déboucher sur les faubourgs de Manosque, et nous nous engageons sur la route de la Thomassinne, pleine de trous et de bosses, comme l’était la route de la mort d’Imbert dans les années 80. Hé oui, votre écrivain du jour traînait déjà ses guêtres à Dauphin dans ces années-là.
Revenons à notre sortie ! Stationnés sur le parking visiteurs, chaussures de marche aux pieds, nous nous engageons sur une piste en bon état, qui commence en montée comme la plupart des randonnées. Vite remplacée par une autre piste plus dégradée mais toujours très accessible, nous commençons l’identification des fleurettes provençales, aphyllanthes de Montpellier, lin pour le bleu, le jaune et le blanc.
Cette randonnée nous ramena peu à peu et disons-le sans trop d’efforts, vers le premier arrêt dit « banane », où les sacs d’amandes, gingembre confit, gâteaux secs, passaient de main en main.
Nous devions arriver au bout de notre chemin, pour une visite du domaine à 15 heures, et si possible sans pluie, ce qui n’est pas garanti en cette période. Ce fut donc la seconde étape attendue de tous, le pique-nique, agrémenté par la présence d’un banc, élément rarissime des chemins de randonnée.
Bref, après un petit repos digestif, nous nous sommes remis en chemin, avec l’espoir d’arriver au domaine avant le traditionnel orage journalier.
Je ne vais pas ensuite dévoiler la visite du domaine, le mieux étant d’y retourner au cours de l’été pour profiter pleinement de ce parcours étonnant où vous aurez l’occasion de faire une cure de figues, pommes et autres fruits inattendus.
Juste pour une mise en bouche, voici un extrait de ce que l’on peut lire sur le web : « Sur le domaine de la Thomassine, dans les collines de Manosque, le Parc naturel régional du Luberon vous accueille à la Maison de la biodiversité. Ce lieu de mémoire paysanne rassemble une importante collection d’arbres fruitiers de variétés anciennes, rappelant ainsi le lien intime entre l’homme et la nature. Dans la bastide provençale, l’exposition permanente vous invite à comprendre le travail millénaire de l’homme pour sélectionner et multiplier les fruits les mieux adaptés aux terroirs à partir de plantes sauvages. À l’extérieur, la visite du domaine est une flânerie originale et instructive. Les merveilles de ce site, ce sont les vergers avec leurs variétés emblématiques de la Provence (cerises, abricots, pêches, prunes, figues, olives, pommes, poires…), le potager de légumes oubliés et la collection de rosiers. Vous pourrez aussi découvrir d’anciennes mines d’eau, qui alimentent encore aujourd’hui ce magnifique domaine. »
Après une longue visite du domaine, la boucle bouclée, nous avons repris nos voitures pour la dernière étape, le demi pression, le pack à l’eau, aujourd’hui au café de Saint-Maime, juste en parfaite coordination avec la pluie qui nous a accompagné sur le chemin du retour.
Mardi 6 mai, si le temps le permet, nous irons du côté de Mélan, faire le « Sommet du Corbeau », départ à 8 h de Cruis.
Cette route est connue depuis des décennies pour être le domaine de Géosel et ses monstrueuses citernes naturelles de stockage d’hydrocarbures dans le sous-sol des merveilleuses forêts domaniales de Pélicier, Manosque et Saint-Martin-les-Eaux, que nos randonneurs fouleront toute la journée.
La route d’Imbert finit par déboucher sur les faubourgs de Manosque, et nous nous engageons sur la route de la Thomassinne, pleine de trous et de bosses, comme l’était la route de la mort d’Imbert dans les années 80. Hé oui, votre écrivain du jour traînait déjà ses guêtres à Dauphin dans ces années-là.
Revenons à notre sortie ! Stationnés sur le parking visiteurs, chaussures de marche aux pieds, nous nous engageons sur une piste en bon état, qui commence en montée comme la plupart des randonnées. Vite remplacée par une autre piste plus dégradée mais toujours très accessible, nous commençons l’identification des fleurettes provençales, aphyllanthes de Montpellier, lin pour le bleu, le jaune et le blanc.
Cette randonnée nous ramena peu à peu et disons-le sans trop d’efforts, vers le premier arrêt dit « banane », où les sacs d’amandes, gingembre confit, gâteaux secs, passaient de main en main.
Nous devions arriver au bout de notre chemin, pour une visite du domaine à 15 heures, et si possible sans pluie, ce qui n’est pas garanti en cette période. Ce fut donc la seconde étape attendue de tous, le pique-nique, agrémenté par la présence d’un banc, élément rarissime des chemins de randonnée.
Bref, après un petit repos digestif, nous nous sommes remis en chemin, avec l’espoir d’arriver au domaine avant le traditionnel orage journalier.
Je ne vais pas ensuite dévoiler la visite du domaine, le mieux étant d’y retourner au cours de l’été pour profiter pleinement de ce parcours étonnant où vous aurez l’occasion de faire une cure de figues, pommes et autres fruits inattendus.
Juste pour une mise en bouche, voici un extrait de ce que l’on peut lire sur le web : « Sur le domaine de la Thomassine, dans les collines de Manosque, le Parc naturel régional du Luberon vous accueille à la Maison de la biodiversité. Ce lieu de mémoire paysanne rassemble une importante collection d’arbres fruitiers de variétés anciennes, rappelant ainsi le lien intime entre l’homme et la nature. Dans la bastide provençale, l’exposition permanente vous invite à comprendre le travail millénaire de l’homme pour sélectionner et multiplier les fruits les mieux adaptés aux terroirs à partir de plantes sauvages. À l’extérieur, la visite du domaine est une flânerie originale et instructive. Les merveilles de ce site, ce sont les vergers avec leurs variétés emblématiques de la Provence (cerises, abricots, pêches, prunes, figues, olives, pommes, poires…), le potager de légumes oubliés et la collection de rosiers. Vous pourrez aussi découvrir d’anciennes mines d’eau, qui alimentent encore aujourd’hui ce magnifique domaine. »
Après une longue visite du domaine, la boucle bouclée, nous avons repris nos voitures pour la dernière étape, le demi pression, le pack à l’eau, aujourd’hui au café de Saint-Maime, juste en parfaite coordination avec la pluie qui nous a accompagné sur le chemin du retour.
Mardi 6 mai, si le temps le permet, nous irons du côté de Mélan, faire le « Sommet du Corbeau », départ à 8 h de Cruis.