Après quelques jours pluvieux et venteux ce mardi était, oh surprise ! sous les hospices d’un soleil d’automne, doux et agréable. Une douzaine de randonneurs(euses) étaient présents pour faire le tour des gorges d’Oppedette.
Après avoir garé nos véhicules sur le parking du belvédère, nous nous dirigeons vers le belvédère lui-même pour embrasser du regard la quasi-totalité des gorges et apercevoir au fond du canyon le Calavon qui se fraye un passage parmi les rochers. Le niveau d’eau est très bas, voire par moment inexistant. Ces spectaculaires gorges calcaires font 2,5 km de long pour 140 m de large et par endroit 200 m de profondeur.
Nous décidons de partir vers la gauche du belvédère ou un petit chemin sillonne parmi les buis sur le haut de gorges. La marche est dure car le sol est jonché de lapiaz, roche percée de trous et d’inégale hauteur. Le chemin coupe la route deux fois et lors de la deuxième intersection nous décidons de prendre le chemin qui passe au sommet des gorges, l’autre était plus court et plus facile mais n’offrait pas de panorama.
Arrivé au Pont du Grand Vallat nous nous arrêtons pour la traditionnelle pause banane avec toujours autant de convivialité et de partage. Juste après le pont nous bifurquons sur la droite en direction de la grotte tunnel de l’échelle. Le panneau nous indique 2 km et 1 h de temps de parcours, juste pour donner une idée de la difficulté de progression dans ces cailloux et éboulis.
Vers 12h30 la pause repas s’imposait et en plein soleil, il était doux de lézarder alors que nos fesses criaient misère vu l’endroit rocheux sur lequel nous nous étions arrêtés. Repus nous sommes repartis pour atteindre peu de temps après la grotte a l’échelle. Une cavité dans la paroi permet à l’aide d’une échelle de descendre au fond des gorges. Les jours précédents il avait beaucoup plu et le groupe considéra qu’il était plus sûr de continuer notre route sur le sommet de celles-ci. Décision qui ne nous évita pas des passages acrobatiques (aidé par des mains courantes) ou vertigineux (en cheminant au bord du précipice). Juste avant de franchir le Calavon et remonter vers le village d’Oppedette, nous avons aperçu deux grimpeurs qui escaladaient la paroi. Arrivé au village nous l’avons traversé en direction du cimetière pour rejoindre notre point de départ, bien fatigués.
Michel nous a proposé de prendre les voitures et d’aller voir le Saut du moine qui se trouve sur la route du retour. Le Calavon nous montre ici encore la force avec laquelle il a durant des siècles sculpté la roche. La légende raconte que pour échapper à la terreur de la fin du XIVe siècle, un moine de l'Abbaye de Valsaintes aurait sauté à cheval d'un des rochers qui surplombent le Calavon : le saut du Moine.
Après tous ces efforts notre randonnée ne pouvait pas se terminer sans un pot de l’amitié pris au café restaurant « les voyageurs » à Banon ou l’accueil est toujours excellent.
Mardi 7 novembre, nous espérons enfin fêter le "Vin nouveau", après une petite rando, départ vers 9 h à Cruis.
Après avoir garé nos véhicules sur le parking du belvédère, nous nous dirigeons vers le belvédère lui-même pour embrasser du regard la quasi-totalité des gorges et apercevoir au fond du canyon le Calavon qui se fraye un passage parmi les rochers. Le niveau d’eau est très bas, voire par moment inexistant. Ces spectaculaires gorges calcaires font 2,5 km de long pour 140 m de large et par endroit 200 m de profondeur.
Nous décidons de partir vers la gauche du belvédère ou un petit chemin sillonne parmi les buis sur le haut de gorges. La marche est dure car le sol est jonché de lapiaz, roche percée de trous et d’inégale hauteur. Le chemin coupe la route deux fois et lors de la deuxième intersection nous décidons de prendre le chemin qui passe au sommet des gorges, l’autre était plus court et plus facile mais n’offrait pas de panorama.
Arrivé au Pont du Grand Vallat nous nous arrêtons pour la traditionnelle pause banane avec toujours autant de convivialité et de partage. Juste après le pont nous bifurquons sur la droite en direction de la grotte tunnel de l’échelle. Le panneau nous indique 2 km et 1 h de temps de parcours, juste pour donner une idée de la difficulté de progression dans ces cailloux et éboulis.
Vers 12h30 la pause repas s’imposait et en plein soleil, il était doux de lézarder alors que nos fesses criaient misère vu l’endroit rocheux sur lequel nous nous étions arrêtés. Repus nous sommes repartis pour atteindre peu de temps après la grotte a l’échelle. Une cavité dans la paroi permet à l’aide d’une échelle de descendre au fond des gorges. Les jours précédents il avait beaucoup plu et le groupe considéra qu’il était plus sûr de continuer notre route sur le sommet de celles-ci. Décision qui ne nous évita pas des passages acrobatiques (aidé par des mains courantes) ou vertigineux (en cheminant au bord du précipice). Juste avant de franchir le Calavon et remonter vers le village d’Oppedette, nous avons aperçu deux grimpeurs qui escaladaient la paroi. Arrivé au village nous l’avons traversé en direction du cimetière pour rejoindre notre point de départ, bien fatigués.
Michel nous a proposé de prendre les voitures et d’aller voir le Saut du moine qui se trouve sur la route du retour. Le Calavon nous montre ici encore la force avec laquelle il a durant des siècles sculpté la roche. La légende raconte que pour échapper à la terreur de la fin du XIVe siècle, un moine de l'Abbaye de Valsaintes aurait sauté à cheval d'un des rochers qui surplombent le Calavon : le saut du Moine.
Après tous ces efforts notre randonnée ne pouvait pas se terminer sans un pot de l’amitié pris au café restaurant « les voyageurs » à Banon ou l’accueil est toujours excellent.
Mardi 7 novembre, nous espérons enfin fêter le "Vin nouveau", après une petite rando, départ vers 9 h à Cruis.