Le mistral annoncé et le rafraîchissement des températures ont découragé une partie des randonneurs habituels. Nous sommes sept à prendre la direction de Monieux petit village accroché aux pentes abruptes des derniers contreforts des gorges de la Nesque. Une petite route pittoresque nous conduit jusqu'au relais Saint-Hubert et dévoile de somptueux paysages.
Le départ de cette balade à lieu au pavillon Saint-Hubert situé entre Ventoux et Luberon à 826 m d’altitude, cet ancien relais de chasse fût construit aux alentours du XVIIe siècle pour des aristocrates citadins qui découvraient alors les plaisirs de la nature. Il est aujourd'hui transformé en gîte d’étape.
Bien emmitouflés, nous nous mettons en marche direction l’ouest pour atteindre le "Pas du Viguier" extrémité orientale du "mur de la peste". Édifié en moins de cent jours en 1721, ce mur était destiné à contenir la progression de la peste qui venait de Marseille. Tout en longeant ce mur nous rencontrons des guérites, des postes de garde et des enclos. Ce segment de balade en crête est agrémenté de beaux points de vue même si malheureusement le Mont Ventoux est resté en partie couvert. Après une petite pause banane au carrefour de "Pie Blanc" nous empruntons à gauche la "piste des Indochinois" ouverte au XIXe siècle lors de l’intensification de l’activité forestière pour faciliter l’accès de la main d’œuvre indochinoise employée aux charbonnières, aux verreries et aux tanneries. Nous dépassons le carrefour de "la Verrerie" (qui de nos jours accueille des troupeaux d’ovins), puis la ferme de Fillol pour emprunter à gauche un chemin qui remonte vers le nord en direction Saint-Hubert.
Bientôt il est temps de reprendre des forces, nous nous posons à l’abri au soleil pour la pause casse-croûte face au Luberon. Nous ne traînons pas car le soleil joue à cache-cache avec les nuages et poursuivons jusqu’aux aiguiers de la Jaille. Implantés sur une immense dalle calcaire caractéristique du plateau Vaucluse où les puits et les sources n’existaient pas, les aiguiers permettaient de recueillir les eaux de ruissellement sur la dalle rocheuse. Sur celle-ci de nombreux bassins témoignent qu’il s’agit d’un ancien lieu de pacage. Puis nous nous engageons dans la forêt et poursuivons ensuite par un sentier botanique et atteignons une aire dégagée où est implantée la ferme de Lausemolan. Son architecture semi-fortifiée est conçue pour résister aux conditions climatiques rudes du plateau et à l’isolement.(four ,citernes, étables, fenil...).
Après cette visite, nous reprenons notre chemin pour rejoindre nos véhicules.
C’est un bar de Sault qui nous accueille pour le pot de l’amitié offert par Nadine qui fête son anniversaire.
Mardi 5 décembre : « Le Trainon », départ de Cruis à 8 h 00. Si neige la nuit précédente, ce sera « Salignac », départ même heure.
Le départ de cette balade à lieu au pavillon Saint-Hubert situé entre Ventoux et Luberon à 826 m d’altitude, cet ancien relais de chasse fût construit aux alentours du XVIIe siècle pour des aristocrates citadins qui découvraient alors les plaisirs de la nature. Il est aujourd'hui transformé en gîte d’étape.
Bien emmitouflés, nous nous mettons en marche direction l’ouest pour atteindre le "Pas du Viguier" extrémité orientale du "mur de la peste". Édifié en moins de cent jours en 1721, ce mur était destiné à contenir la progression de la peste qui venait de Marseille. Tout en longeant ce mur nous rencontrons des guérites, des postes de garde et des enclos. Ce segment de balade en crête est agrémenté de beaux points de vue même si malheureusement le Mont Ventoux est resté en partie couvert. Après une petite pause banane au carrefour de "Pie Blanc" nous empruntons à gauche la "piste des Indochinois" ouverte au XIXe siècle lors de l’intensification de l’activité forestière pour faciliter l’accès de la main d’œuvre indochinoise employée aux charbonnières, aux verreries et aux tanneries. Nous dépassons le carrefour de "la Verrerie" (qui de nos jours accueille des troupeaux d’ovins), puis la ferme de Fillol pour emprunter à gauche un chemin qui remonte vers le nord en direction Saint-Hubert.
Bientôt il est temps de reprendre des forces, nous nous posons à l’abri au soleil pour la pause casse-croûte face au Luberon. Nous ne traînons pas car le soleil joue à cache-cache avec les nuages et poursuivons jusqu’aux aiguiers de la Jaille. Implantés sur une immense dalle calcaire caractéristique du plateau Vaucluse où les puits et les sources n’existaient pas, les aiguiers permettaient de recueillir les eaux de ruissellement sur la dalle rocheuse. Sur celle-ci de nombreux bassins témoignent qu’il s’agit d’un ancien lieu de pacage. Puis nous nous engageons dans la forêt et poursuivons ensuite par un sentier botanique et atteignons une aire dégagée où est implantée la ferme de Lausemolan. Son architecture semi-fortifiée est conçue pour résister aux conditions climatiques rudes du plateau et à l’isolement.(four ,citernes, étables, fenil...).
Après cette visite, nous reprenons notre chemin pour rejoindre nos véhicules.
C’est un bar de Sault qui nous accueille pour le pot de l’amitié offert par Nadine qui fête son anniversaire.
Mardi 5 décembre : « Le Trainon », départ de Cruis à 8 h 00. Si neige la nuit précédente, ce sera « Salignac », départ même heure.