Cette Rando à destination du Poil entre Mézel et Majastres, remplace celle du Tour de la Montagne St-Michel jugée trop détrempée.
Nous nous retrouvons à 9 ce mardi pour arpenter un terrain encore humide suite aux fortes pluies des jours précédents.
Avant de mettre pied à terre, nous remontons les gorges de Trévans par une route spectaculaire, aussi étroite que sinueuse avec vue plongeante sur le cours grisâtre et tumultueux du Clovion, puis sur le torrent de l'Estoublaïsse. Ce dernier a creusé dans les calcaires du jurassique un étroit canyon haut de 200 m dans un espace à la biodiversité remarquable.
Les gorges de Trévans sont classées en Réserve Biologique, Espace Naturel Sensible et Zone Natura 2000. Le nom de ces gorges vient de l'ancien village de Trévans, rattaché à la commune d'Estoublon en 1973.
Sorti des gorges, nous garons les deux voitures au parking de Chabrejas (Jas des cabres ou des chèvres) sous un beau soleil qui illumine les cœurs après nos 4 jours sous les lourds nuages de Lure.
Mireille et Eddy ouvrent la voie et nous prenons rapidement de la hauteur pour apercevoir le serre de Montdenier enneigé (alt 1741 m, derrière lequel se niche Moustiers-Sainte-Marie).
La pente de plus en plus raide nous incite à une pause au bout d'une heure de marche. De cet endroit, le regard balaye un vaste paysage du Blayeul et des Monges à tout le massif de Lure jusqu'au Ventoux dans le lointain. Magnifique panorama !
En arrivant au hameau du Poil, bonne surprise pour les anciens (Michel, Nadine & JB, Mireille) : la chapelle Saint-Laurent du Poil a été reconstruite.
Le village aujourd'hui inhabité, abritait plus de 300 habitants au début du XXe siècle. Il a été nommé Le Poil (en provençal « Lou Peu », en français « Le Pieu ») en référence au rocher abrupt qui le domine et contre lequel il est bâti.
De ce rocher à 1200 m, la vue splendide s'étend d'un côté vers Lure et le Ventoux, d'un autre côté vers le serre de Montdenier et au sud est vers le Chiran (1905m) et la Sappée (1682m), tous recouverts de leur blanc manteau !
Outre la chapelle, plusieurs maisons ont été restaurées et un joli vallon herbager a récemment été planté d'arbres fruitiers. De beaux vestiges de restanques s'étagent encore à flanc de vallon.
Un charmant lavoir du 18e siècle attire les clichés de Monique et Sophie.
Manifestement, quelques passionnés tentent de faire revivre le hameau, tout au moins à la belle saison car ce jour là, nous ne croisons âme qui vive.
C'est alors que JB, en semi nudiste, nous fait découvrir son frais bronzage sud africain puis après le copieux nourrissage de Nadine, se positionne à l'horizontale pour la sieste.
Sophie nous présente son bonnet sibérien bleu marine, Monique nous fait part des dernières conférences de Pup Lure tandis que Christiane à quelques mètres de là, préfère la concentration, peut-être une nouvelle technique qui favorise la digestion…
Eddy nous distille quelques blagues belges et Michel nous relate quelques souvenirs d'ancien randonneur.
La descente sera assez rapide. Nous longeons à nouveau un furieux torrent qui dévale la pente à toute force. Un peu plus bas, à proximité d'un gîte isolé, nous croisons une voiture dont la présence dans cette extrémité perdue nous interroge.
Au 2e passage, nous entamons la conversation : la conductrice qui était en route pour Nice s'est vue refoulée par un éboulement (nous apprenons plus tard que c'était à Chaudon-Norante).
Son GPS, connaissant mal la région, l'avait envoyée dans ces petits chemins boueux et perdus ! Rien ne vaut une bonne vieille Carte Michelin ! Nous la réorientons vers Aix en Provence par l'A51.
Arrivés aux voitures, il nous reste à nettoyer nos chaussures boueuses avant de redémarrer vers Les Mées où Monique récupère sa voiture alors que le petit groupe se retrouve sur la terrasse ensoleillée de notre bar préféré !
La prochaine Rando nous emmène au Trou de l'argent près de Sisteron. Nous espérons tous y trouver quelques pièces d'or !
Nous nous retrouvons à 9 ce mardi pour arpenter un terrain encore humide suite aux fortes pluies des jours précédents.
Avant de mettre pied à terre, nous remontons les gorges de Trévans par une route spectaculaire, aussi étroite que sinueuse avec vue plongeante sur le cours grisâtre et tumultueux du Clovion, puis sur le torrent de l'Estoublaïsse. Ce dernier a creusé dans les calcaires du jurassique un étroit canyon haut de 200 m dans un espace à la biodiversité remarquable.
Les gorges de Trévans sont classées en Réserve Biologique, Espace Naturel Sensible et Zone Natura 2000. Le nom de ces gorges vient de l'ancien village de Trévans, rattaché à la commune d'Estoublon en 1973.
Sorti des gorges, nous garons les deux voitures au parking de Chabrejas (Jas des cabres ou des chèvres) sous un beau soleil qui illumine les cœurs après nos 4 jours sous les lourds nuages de Lure.
Mireille et Eddy ouvrent la voie et nous prenons rapidement de la hauteur pour apercevoir le serre de Montdenier enneigé (alt 1741 m, derrière lequel se niche Moustiers-Sainte-Marie).
La pente de plus en plus raide nous incite à une pause au bout d'une heure de marche. De cet endroit, le regard balaye un vaste paysage du Blayeul et des Monges à tout le massif de Lure jusqu'au Ventoux dans le lointain. Magnifique panorama !
En arrivant au hameau du Poil, bonne surprise pour les anciens (Michel, Nadine & JB, Mireille) : la chapelle Saint-Laurent du Poil a été reconstruite.
Le village aujourd'hui inhabité, abritait plus de 300 habitants au début du XXe siècle. Il a été nommé Le Poil (en provençal « Lou Peu », en français « Le Pieu ») en référence au rocher abrupt qui le domine et contre lequel il est bâti.
De ce rocher à 1200 m, la vue splendide s'étend d'un côté vers Lure et le Ventoux, d'un autre côté vers le serre de Montdenier et au sud est vers le Chiran (1905m) et la Sappée (1682m), tous recouverts de leur blanc manteau !
Outre la chapelle, plusieurs maisons ont été restaurées et un joli vallon herbager a récemment été planté d'arbres fruitiers. De beaux vestiges de restanques s'étagent encore à flanc de vallon.
Un charmant lavoir du 18e siècle attire les clichés de Monique et Sophie.
Manifestement, quelques passionnés tentent de faire revivre le hameau, tout au moins à la belle saison car ce jour là, nous ne croisons âme qui vive.
C'est alors que JB, en semi nudiste, nous fait découvrir son frais bronzage sud africain puis après le copieux nourrissage de Nadine, se positionne à l'horizontale pour la sieste.
Sophie nous présente son bonnet sibérien bleu marine, Monique nous fait part des dernières conférences de Pup Lure tandis que Christiane à quelques mètres de là, préfère la concentration, peut-être une nouvelle technique qui favorise la digestion…
Eddy nous distille quelques blagues belges et Michel nous relate quelques souvenirs d'ancien randonneur.
La descente sera assez rapide. Nous longeons à nouveau un furieux torrent qui dévale la pente à toute force. Un peu plus bas, à proximité d'un gîte isolé, nous croisons une voiture dont la présence dans cette extrémité perdue nous interroge.
Au 2e passage, nous entamons la conversation : la conductrice qui était en route pour Nice s'est vue refoulée par un éboulement (nous apprenons plus tard que c'était à Chaudon-Norante).
Son GPS, connaissant mal la région, l'avait envoyée dans ces petits chemins boueux et perdus ! Rien ne vaut une bonne vieille Carte Michelin ! Nous la réorientons vers Aix en Provence par l'A51.
Arrivés aux voitures, il nous reste à nettoyer nos chaussures boueuses avant de redémarrer vers Les Mées où Monique récupère sa voiture alors que le petit groupe se retrouve sur la terrasse ensoleillée de notre bar préféré !
La prochaine Rando nous emmène au Trou de l'argent près de Sisteron. Nous espérons tous y trouver quelques pièces d'or !